Les supplémentations pour nourrisson

L’alimentation fournit aux nourrissons presque tous les nutriments dont ils ont besoin pour bien grandir et en quantités suffisantes. Seuls quelques apports supplémentaires sont nécessaires (vitamines sous forme de gouttes par exemple).

Vitamine K

Afin de prévenir les hémorragies dues à une carence en vitamine K, tous les enfants se voient prescrire cette vitamine par le pédiatre au cours de leurs premières semaines de vie.

Vitamine D

La vitamine D joue un rôle essentiel dans la formation des os et des dents. Les quantités absorbées par le biais de l’alimentation sont relativement faibles et celles synthétisées par l’organisme grâce à l’exposition au soleil ne suffisent généralement pas à couvrir les besoins. Vous devez donc donner tous les jours de la vitamine D sous forme de gouttes à votre nourrisson. Demandez conseil à un professionnel (pharmacien, pédiatre, par exemple) pour connaître le dosage approprié.

Iode

L’iode est nécessaire à la production des hormones thyroïdiennes. Le lait maternel fournit au nourrisson de l’iode en quantité suffisante pour autant que la mère s’alimente de manière équilibrée. La plupart des aliments ne contenant qu’une faible quantité d’iode, il est recommandé d’utiliser systématiquement du sel de table iodé. Le poisson, le fromage, les œufs et le pain fabriqué avec du sel iodé constituent autant de sources supplémentaires d’iode. Chez les nourrissons qui ne sont pas allaités, l’iode est apporté par le biais du lait pour nourrisson. En Suisse, aucune supplémentation en iode n’est recommandée pour les nourrissons.

Fluorure

Aucune supplémentation en fluorure non plus n’est recommandée en Suisse durant les premiers mois de vie. Afin de prévenir les caries, il faut utiliser du dentifrice fluoré pour enfant dès l’apparition de la première dent de lait (l’équivalent d’un petit pois suffit).

En règle générale, aucun autre supplément en vitamines ou minéraux n’est nécessaire. Pour prévenir tout risque de surdosage, il ne faut prendre aucun supplément sans l’avis d’un médecin.